Le 25 mai 2019, l'Yonne Républicaine publiait cet article :
900.000 € (neuf cent mille euros) pour une boulangerie doublée d'un commerce multiservice, ça va faire très cher la baguette ou le pot de confiture 😕
Et ce n'est que la première tranche !
A ce prix, il faut aussi ajouter, l'achat de la maison 1 rue de l'église, la démolition d'un bâtiment et les différentes études.
Le tout, à ce jour, sans subvention.
Un projet mené en totale discrétion, sans avoir consulté la population avant d'engager de telles sommes.
Le maire et ses conseillers se seraient-ils grillés les neurones en imaginant le four du futur boulanger ?
Encore un bel exemple de l'argent public gaspillé ?
A suivre ...
LeChéutain va éplucher.
Bonjour LeChéutain, et merci pour l'information.
RépondreSupprimerUn tel investissement et refaire toute une place sous prétexte de développer un commerce ! (marchera-t-il seulement ?)
la place est très bien comme elle est. Il suffit juste de la végétaliser un peu plus et améliorer le rond point
(question végétal , les responsables communaux ont arraché les beaux arbres il y a quelques années pour faire de la rue
du bois un grand n'importe quoi, avec une route pourrie).
Il y avait probablement des solutions moins onéreuses, moins démesurées, locales ou voir même en collaboration avec la communauté de commune, pour relancer un commerce.
La commune a t'elle trouvé le boulanger ou va t-elle faire un dépôt de pain, un distributeur ?
(dans certaines communes alentours, ils sont enlevés faute de rendement) ?
Le potentiel d'investissement futur de la commune risque d'en prendre un sérieux coup avec une affaire pareille.
Ça sent le maire qui veut laisser son empreinte, mais cela risque de le desservir !
Merci encore LeChéutain d'attirer notre attention,
J'espère que vos articles éveilleront la conscience de nombreux Chéutains.
Un contribuable.
Contribuable moi aussi je me dois de me poser les questions suivantes pour la "BOULANGERIE DU FUTUR"! à savoir:
RépondreSupprimerDans les 30 ans qui viennent(la durée de cet emprunt),nous en seront ou avec notre consommation de pain car depuis plusieurs années nos habitudes évoluent et nous consommons moins de pain,de viande,de sucre etc...
Quant à la vente en générale ,elle se fait de plus en plus par internet ,les livraisons se font à domicile et dans un futur proche par drone!
Alors de notre coûteuse boulangerie j'ai bien peur qu'il n'en reste que l'emprunt!
Et enfin se poser cette question importante a savoir:
Les membres de notre conseil municipal auraient-ils investi leurs propres "DENIERS" dans un tel projet?!!...
Et pour finir posons nous aussi la question de la gestion de l'argent public !
N'aurait-il pas été plus judicieux d'épauler un investisseur privé pour la reprise du café par exemple avec dépôt de pain,épicerie,point poste etc..., sans risque pour les contribuables et avec le même service! inutile de mettre en concurrence deux commerces, vu la conjoncture actuelle et la difficulté réelle de vivre pour les commerçants de leur commerce!Les deux risquent de disparaître en fait!
Qu'en pensez-vous vous autres contribuables?
Un contribuable.
Merci pour ces commentaires pertinents. Certains osent, d’autres hésitent encore !
RépondreSupprimerLe plus incroyable dans toute cette affaire, c’est qu’il ne semble pas y avoir eu au préalable une étude de marché de réalisée.
Un gros risque vu les sommes engagées, la conjoncture actuelle, l’évolution sociale et alimentaire ainsi que les politiques cantonales, départementales, régionales, nationales, européennes jusqu’à ce jour défavorables aux petits commerces.
Étonnant aussi de ne pas constater de réels débats de la part des conseillers municipaux autour de ce projet.
S’il y a eu une légère « résistance » de la part de quelques membres de l’ancien conseil actif en 2008-2014, il n’en est rien de l’actuel, même pas l’ombre d’un doute, de quelques inquiétudes, de simples interrogations… RIEN.
En tout cas rien n’a transpiré, les articles à venir essaieront de le démontrer.
14 puis 13 conseillers allant tous dans le sens du maire, comme de bons petits soldats, mettant de côté leur rôle essentiel. Ça craint ! La démocratie en prend un coup.
Coté commerce, pourquoi ne pas avoir, en collaboration avec la CCF/CCSA, réfléchi à une solution d’épicerie ambulante axée sur des produits régionaux de producteurs ou artisans de proximité déjà implantés, ce qui aurait permis aussi de modérer et de répartir les investissements tout en ayant plus de flexibilité. Ceci n’est qu’un exemple !
Manque d’idées, absence de dialogues, défaut de moyens, carence de volonté, défaillance d’intégrité… ? C’est facile, les impôts sont là pour éponger toutes ces déficiences. :(
Et nous allons en crever !
Coté place, un aménagement de cette envergure était-il indispensable, voir tout simplement utile ? On en doute fortement !
N’y avait-il pas d’autres priorités ?
En cherchant bien, la liste pourrait être longue !
LeChéutain